Historique de l' association :

 

  A l'origine : l' Hygiène par l'exemple

L'association Les Amis de Tatihou est créée en 1948 comme une filliale de l'Association nationale Hygiène par l'exemple (HPE). Cette dernière, créée en 1920 et reconnue d'utilité publique deux ans plus tard, avait pour but de faire connaitre les pratiques de l'hygiène à la population et plus particulièrement aux jeunes et aux enfants. Le contexte dans lequel elle apparait met en avant sa pertinence. L'insalubrité des logements ainsi que les mauvaises habitudes sanitaires de la population la conduisent pendant les premières années à se concentrer sur l'aménagement sanitaires des écoles et à la divulgation de bonnes pratiques concernant l'hygiène.

C'est en 1932 que s'ébauche l'association Les Amis de Tatihou. Cette année-là l'association HPE ouvre une école de plein air ainsi qu'une colonie de vacances sur l'île de Tatihou pour des enfants malades ou issus de familles défavorisées.

En 1947 cet établissement devient un centre de rééducation. Ce centre accueille alors des jeunes garçons placés par la justice ou les services sociaux et leur propose une formation professionnelle.

 

  La naissance de l'association Les Amis des Tatihou :

C'est donc en 1948 que nait Les Amis de Tatihou.

En 1956 est créée sur l'île une annexe du Centre d'apprentissage du bâtiment de Coutances (Manche).

Cette même année, l'association achète plusieurs maisons en ruine situées dans un hameau à l'abandon, Salagosse, dans le massif des Cévennes.

Le but de cet achat était de reconstruire le hameau avec les usagers pour en faire un nouveau lieu de prise en charge. 

De plus, cette reconstruction a donné une mise en situation pratique motivante aux élèves qui étaient sous la direction de professeurs techniques spécialisés dans la construction.

C'est donc en 1956 que commence l'histoire du Centre Louis DEFOND à  SALAGOSSE.

 

Les Amis de Tatihou dans les Cévennes.

En 1971 l'association Les Amis de Tatihou est reconnue d'utilité publique.

En 1972 l'association reçoit l'autorisation de création d'un institut de rééducation.

En 1980, le préfet du Gard lui donne l'habilitation Justice.

Puis en 1989 elle obtient l'habilitation à recevoir des jeunes placés par l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE).